|
Brosset M. Quelques remarques sur un livre intitulé: Reise durch Russland nach dem kaukasischen Isthmus, von K. Koch. (Lu le 15 janvier 1847.) // Bulletin de la Classe historico-philologique de l’Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Tome quatrième. St.-Pétersbourg: Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences, [1847]–1848. № 4, 5 (76, 77), col. 49–80.
Au lieu d’être, comme autrefois, une sorte de terra incognita, livrée à toutes les hypothèses de la science abstraite, la Géorgie commence à être aussi bien connue qu’aucun des pays de notre vieille Europe. Sur sa langue et sa littérature, sur ses moeurs et ses productions, sur sa géographie et son histoire, sur son état présent et passé, l’on possède aujourd’hui les renseignements les plus positifs, recueillis par Guldenstädt et ses copistes, par le Rd. Eugénius, par Platon Zoubof et Bronefski, par Evetzki et par une réunion de fonctionnaires russes, enfin par deux Géorgiens instruits, MM. Tchoubinof et Platon Iosélian. L’intérêt qu’excite, à si juste titre, ce pays naguère encore vierge d’explorations, est si puissamment éveillé, qu’il n’y a pas d’écrits périodiques publiés en Russie, qui n’ait ouvert ou n’ouvre journellement ses colonnes à des articles tant sérieux que légers, ayant pour objet la Géorgie. L’admirable Description qu’en a donnée le tsarévitch Wakhoucht, combinée avec les beaux travaux topographiques de l’Etat- Major de Tiflis, devra dans un temps donné faire connaître parfaitement les contrées situées entre les mers Noire et Caspienne. Si l’on excepte les savantes recherches du P. Indjidjian sur l’Arménie ancienne et moderne et les grandes publications géographiques exécutées en Chine, aucun pays de l’Orient n’a été décrit par un auteur asiatique avec plus de soin, de précision, de rigoureuse exactitude...
К содержанию сборника...
PDF-файлы Полный текст статьи
Ключевые слова
|